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 maddox ○ i have a tender spot in my heart for cripples, bastards and broken things.

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Bo
INVALIDEthe dead are gone and the living are hungry.
Bo
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MessageSujet: maddox ○ i have a tender spot in my heart for cripples, bastards and broken things.   maddox ○ i have a tender spot in my heart for cripples, bastards and broken things. EmptySam 11 Mai - 1:53



maddox (nom au choix)
HOLLAND RODEN

 i was always an unusual girl, my mother told me that i had a chameleon soul. no moral compass pointing me due north, no fixed personality. just an inner indecisiviness that was as wide as wavering as the ocean.   
Je m'excuse d'avance pour le pavé qui suit (a) Le scénario est assez détaillé et assez long (un peu trop d'ailleurs) mais le personnage me tient à cœur alors s'il vous plait, soyez présent si vous décidez de prendre la petite Maddox. D'ailleurs, sachez que le prénom est négociable (au même titre que l'avatar) donc n'hésitez pas à proposer d'autres choses I love you
☇ Holland Roden, Emma Roberts, Astrid Berges-Frisbey, Ashley Greene, Dakota Fanning, Emily Browning, Freya Mavor, Hannah Murray…


Dernière édition par Bo le Jeu 30 Oct - 11:31, édité 70 fois
Bo
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MessageSujet: Re: maddox ○ i have a tender spot in my heart for cripples, bastards and broken things.   maddox ○ i have a tender spot in my heart for cripples, bastards and broken things. EmptySam 11 Mai - 16:53


 but upon an unfortunate series of events, saw those dreams dashed and divided like a million stars in the night sky that i wished on over and over again — sparkling and broken.  
 Elle quitte le bâtiment, laissant derrière elle le corps sans vie de son père.  Le vent fouette son visage, la boue souille ses chaussures  mais elle refuse de s'arrêter. Elle court pendant des heures. Une seule pensée en tête : mettre le plus de distance entre elle et ces hommes qui hanteraient à présent ses nuits. Ses pas la mènent dans une rue étroite. A l'abri des regards, elle s'accorde enfin quelques minutes de répit. Une grimace  défigure son visage alors que son regard se pose sur ses mains tremblantes. La respiration haletante, elle souffle sur la chair à vif. La douleur se calme l'espace d'un instant avant de reprendre de plus belle, plus intense. Soudain, une voix la menace. « Ton sac !  » Son sang ne fait qu'un tour. Elle tournoie sur elle-même. Personne. Hésitante, elle avance à l'aveuglette alors que la ruelle prend des allures de coupe-gorge. « Donne moi ton sac !  » Une invalide, déduit-elle instinctivement. Elle n'en a jamais croisé jusque-là et aurait préféré que cela ne change pas.  Elle sert alors les dents, préparée à l'idée de voir un monstre apparaitre.  Des pas se rapprochent. Une silhouette se détache, s'approche et bientôt Maddox distingue les traits de son assaillante. Un visage écorché, des lèvres gercées, des cheveux châtains ébouriffés, les ongles noircis par la crasse, la peau sur les os…  Le fantôme d'une fille qui n'a pas sa place dans ce monde. De dégoût, elle pince ses lèvres.
Soudain, une pensée se forme. Ses doigts se crispent autour de la anse de son sac, sa gorge se serre, son cœur s'arrête un instant. Bientôt, cette fille, ce sera elle. Pas le temps de s'apitoyer sur son sort, la  sauvageonne lui décroche un  puissant coup dans la mâchoire. Un goût métallique, un filet de sang s'écoule de sa bouche. Ses doigts meurtris lâchent le sac et effleurent ses lèvres. Stupéfaite, elle contemple quelques secondes la couleur qui teinte à présent sa main. Autant de secondes dont l'autre fille profite, se saisissant de la besace, un sourire carnassier aux lèvres, visiblement satisfaite des dégâts causés. Et, aussi rapidement qu'elle est apparue, elle disparait, laissant de nouveau Maddox seule, dans cette allée beaucoup trop sombre. Celle-ci retient ses larmes, elle s'était jurée de ne pas pleurer. Mais ce qu'on vient de lui arracher, c'était ce qu'il restait de sa vie d'avant… L'unique trace de celle qu'elle était. Un sentiment de vide s'empare d'elle, le monde se met à tanguer et aussi soudainement que cette sensation la frappe, elle éclate en sanglot.


  but there's no use in talking to people who have a home, they have no idea what its like to seek safety in other people, for home to be wherever you lied you head.
 7:53. Bo vide ses tripes sur le trottoir. Bientôt, elle ne crache plus rien. Alors, difficilement, elle se redresse et titube jusqu'au mur le plus proche. Là, la tête contre la pierre froide, elle ferme les paupières à s'en faire mal, pour ne plus penser. Ne plus penser à ce putain de gout ocre qui lui reste en bouche, à cette cuisse de poulet en décomposition qu'elle a déniché un peu plus tôt dans une benne, à ces cons de valides  qui font de sa vie un enfer, à l'ironie qu'est sa simple existence… Non, rien de tout cela lui ne lui effleure l'esprit en cet instant.   Elle force sa respiration. Expire, inspire. Expire, inspire. Expire, inspire. En vain. Lorsqu'elle ouvre les yeux, le monde persiste à tanguer. Peu importe. Elle se redresse, ne se laisse pas une seconde de plus pour retrouver ses esprits. Elle n'en a pas le luxe. Rester trop longtemps au même endroit n'est pas bon. Ils finissent toujours par la trouver. Il faut qu'elle bouge. D'abord, ses jambes refusent puis, tremblantes, elles finissent par obtempérer. Sans même s'en rendre compte, elle se met à courir. Une vieille habitude à laquelle elle doit sa vie mais qui, en cet instant, met son corps endolori à rude épreuve. Une nouvelle fois, elle ignore ces complaintes. Un courant la pousse. Ses mouvements deviennent plus précis, plus rapides. La douleur s'estompe. Un rire lui échappe et se perd dans le vent. Elle se sent libre.
Quand enfin elle s'arrête, ce n'est que pour trouver sa prochaine proie. Ce qu'elle a volé la nuit précédente ne lui a été d'aucune utilité : des livres qu'elle est bien incapable de lire, une trousse qu'elle avait jeté immédiatement et une broche qui avait trouvé grâce à ses yeux, si bien qu'elle l'arborait à présent sur sa veste. Or c'était de la nourriture qu'elle cherchait, pas le kit du parfait petit écolier.  De toute façon elle y a jamais été, à l'école. Ces journées, elle, elle les passe à faire le guet, à attendre sa nouvelle victime. Mais aujourd'hui, au loin, des sanglots l'interpellent. Elle hésite, se renfrogne. Chacun pour soi. Les pleures persistent. Elle reste stoïque. Le bruit finit par cesser. Puis, soudain, un nouveau hoquet, de nouvelles larmes.  La curiosité l'emporte. L'oreille aux augets, elle suit le son jusqu'à sa source. Derrière la poubelle la plus proche se cache une fille, celle d'hier. Ses pas résonnant dans la ruelle alertent cette dernière. Elle lève les yeux pour voir Bo à quelques pas d'elle. Aussitôt elle halète, se recroqueville sur elle-même. « J'ai plus rien à te donner. » Faux. Il lui reste sa robe et ses chaussures. « Plus rien. » Les pleures reprennent de plus belle. Exaspérée, Bo grimace. « T'as pas f'ni d'chialer ? » Délicate, comme toujours. Son regard se pose sur les doigts abimés de la fille. «  Qu'est-ce qui t'es arrivée ?  » Le regard sombre, l'intéressée ravale ses larmes.  «  On me les a brûlés. » « Brûlés ? »  « Parce que je suis comme toi.  » Un rictus de dégout fissure son visage. Bo, elle, reste immobile quelques instants. On lui a parlé de ces gens. Des indésirable qui, grâce à une organisation qui opère en secret, parviennent à se faire passer pour des valides, à vivre parmi eux… jusqu'à ce qu'on les découvre.  Pour elle, ce n'était qu'une légende.
Avec maladresse, elle s'approche lentement de la fille, lève la main alors que l'autre émet un son strident. Elle s'attend à un nouveau coup. Bo lui tapote plutôt l'épaule et s'assied à ses côtés. « Bo. »  « Maddox.  »  Plusieurs minutes passent. Elles restent là, l'une à côté de l'autre. Bo se tait, ne sachant quoi dire. Peu à peu, Maddox se calme et finit par rompre le silence pesant qui s'est installé.   « J'viens de Stockton, j'y vivais avec mon père. Enfin, c'était pas vraiment mon père mais c'est lui qui m'a élevée. Il parait que ma mère biologique était aussi une invalide, qu'elle m'a mise au monde dans l'enceinte de Fireflies, en espérant qu'ils puissent me donner une chance. Tu parles d'une chance… Ils ont infiltré les données du gouvernement pour y faire figurer mes empreintes. »   Elle agite ses doigts amochés avec un sourire jaune.  «  Mais bon, c'est comme ça que je me suis retrouvée avec lui, mon père, enfin celui qui le jouait… J'avais pas deux mois. »  La concentration de Bo lui fait défaut. Voilà plusieurs minutes qu'elle n'écoute plus le récit qui lui est conté. Bien d'autres choses la distraient. L'odeur sucrée des cheveux propres (ou presque) de Maddox, le fait qu'elle n'ait toujours pas repris sa respiration…  « Même si j'ai toujours su que je n'étais pas comme eux, comme toi, je ne me suis jamais considérée comme une indésirable non plus… sans vouloir te vexer. »  Elle se tourne vers Bo, dans l'attente d'une réponse compréhensive. Prise sur le fait, cette dernière improvise. « Tes ch'veux sentent bon. »  Les yeux de Maddox s'écarquillent. Ça ne doit pas être la réponse à laquelle elle s'attendait.  « Euh… Merci… Je crois. »  Un ange passe.
«  Continue.  »  La rousse hésite, prend une grande inspiration. La seconde partie de son récit sera sans doute plus difficile à raconter. «  Ils ont fini par découvrir la vérité… Je rentrais du lycée, ils m'attendaient à l'intérieur. Et-  »  Sa voix se perd l'espace d'un instant. «  Et, ils nous ont emmenés. Ils m'ont brûlé l'extrémité des doigts pour s'assurer que je ne pourrais plus utiliser mes empreintes pour rentrer et sortir des bâtiments… C'était la première fois. Le premier acte barbare que je connais. Tu sais, chez les valides, les sentiments et émotions se doivent d'être tempérés, les gens ne s'emportent pas, ne se battent pas.  »  Bo fronce les sourcils. Chez les invalides, la violence est plus que banale. «  Ils voulaient nous amener je n'sais où pour me faire passer des tests, interroger mon père… Mais il s'est rebellé, m'a permis de fuir, à donner sa vie pour moi.  »  Les voilà de nouveau,  ces larmes alors que son regard se pose sur la veste de Bo.   « La seule chose qui me restait de lui, c'était la broche qu'il m'avait offert quand j'étais petite.  »  Aussitôt,  les doigts de Bo se resserrent sur l'objet, sa mine se renfrogne. Elle ne lui rendra pas. Hors de question. La lui donner, ce serait lui faire une fausse joie. Cette pauvre fille doit s'endurcir, doit apprendre à survivre… sans quoi elle ne tiendra pas une semaine. Leçon numéro 1 : ne pas s'attendre au moindre acte de bonté de la part des autres.


  every night i used to pray that i’d find my people- and finally i did- on the open road. we have nothing to lose, nothing to gain, nothing we desired anymore.
Maddox ne se ressemble plus. La robe qu'elle portait le jour de sa fuite n'est plus. Elle a été réduite en lambeaux il y a bien longtemps. Ses longs cheveux roux, teintés par la terre, virent au brun.  Ses yeux ont perdu leur éclat. Son visage est creusé par la faim. Le fantôme d'une fille qui n'a pas sa place dans ce monde. Un an. Un an, c'est le temps qui lui a fallu pour se transformer, pour accepter son statut d'indésirable… et vivre avec.
Des gants troués cachent à présent ses blessures. Du bout des doigts, elle tente de dompter la chevelure de son amie. A chaque nœuds, un grognement lui échappe. «  C'est bon ?  » Bo n'a jamais été patiente, Maddox le sait et ignore sa question. Elle essuie les taches sur le visage de l'invalide qui lui fait face. Elle redresse la broche sur sa veste. Sa broche. Elle chasse cette pensée aussitôt. Son passé, elle préfère l’enfouir, l'ignorer… Mais cette broche, c'est une lame qui pénètre ses souvenirs et les empoisonne. Lui rappelle qui elle a un jour été, qui elle n'est plus et qui elle ne pourra jamais être. Bo la conserve pour ne pas qu'elle l'oublie, elle le sait.  «  C'est que tu aurais presque l'air présentable !  » Elle force un sourire.  Bo, elle, grimace. Elle serait presque jolie. «  T'as fini ?  » Maddox hoche la tête. «  Attends…  » D'un geste rapide, elle défroisse son t-shirt. «  Maintenant c'est bon. Et souviens-toi, tiens toi droite sinon personne n'y croira.  » Bo soupire, d'exaspération sans doute, et s'éloigne.
Un frisson surprend aussitôt Maddox. Ce n'est pas la première fois qu'elle la voit partir ainsi mais elle ne peut empêcher l'inquiétude de reprendre le dessus. Elle se rapproche de quelques pas puis s'arrête. La foule l'empêche de passer et sa nouvelle apparence ne lui permet pas de s'y mêler. Elle reste donc là, dans la ruelle. De nombreux scénarios s'enchainent dans son esprit. A chaque fois, la même pensée revient. Si quelque chose arrivait à Bo, en cet instant, ce serait sa faute. C'est elle qui refuse de se nourrir dans les poubelles, elle qui l'a poussée à se confondre aux valides l'espace de quelques instants afin d'entrer dans cette épicerie pour y voler de quoi manger, elle qui l'oblige à attendre à la vue de tous qu'un valide entre pour se faufiler derrière lui… Non, il faut qu'elle se reprenne. Bo s'en sortira. Elle se débrouille toujours, que ce soit pour leur trouver un endroit où dormir,  de nouveaux vêtements, pour échapper à la police… Maddox, en revanche, se sent désarmée, vulnérable. Dix minutes s'écoulent, dix minutes qui semblent des heures. Dix minutes à attendre, les bras croisés, les jambes flageolantes, le cœur serré. Une main se pose sur épaule. Elle étouffe un cri. Elle se tourne, levant ses poings et les baisse aussitôt. « Ce soir, ce sera du st…  » Bo, qui lui fait maintenant face, fronce les sourcils. Elle hésite. Il y a quelques mois, elle aurait été incapable d'identifier les lettres sur l'étiquette. Maintenant, elle parvient à lire certains mots… Pas tous. « … du steak… hak- hass-  » Finalement, elle abandonne, grimace  et tend la viande à Maddox en haussant les épaules. Cette dernière finit la lecture, un sourire encourageant aux lèvres. « Du steak haché. » « Peu importe.  »


Dernière édition par Bo le Mar 13 Aoû - 1:52, édité 71 fois
 
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