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 noam ○ chaos is a ladder.

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Bo
INVALIDEthe dead are gone and the living are hungry.
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MessageSujet: noam ○ chaos is a ladder.   noam ○ chaos is a ladder. EmptyMar 20 Aoû - 21:47



noam lamb
ANDREW GARFIELD

    i thought it was black and white like that, that i could nurture my good side. but i've caused hurt and i've stripped pride both on the surface and inside. i wasn't cursed with a dark side, i was just normal, average, regular, nothing special, i'm telling you.
Sachez que le prénom est négociable (au même titre que l'avatar) donc n'hésitez pas à proposer d'autres choses I love you Si vous avez besoin d'informations complémentaires, demandez donc. (:
☇  Dylan O'Brien, Rupert Grint, Bob Morley, Paul Wesley…


Dernière édition par Bo le Dim 2 Aoû - 21:20, édité 30 fois
Bo
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MessageSujet: Re: noam ○ chaos is a ladder.   noam ○ chaos is a ladder. EmptyMar 20 Aoû - 22:01


  i'm sorry i wasn't who you thought i was. fuck it — i'm sorry i wasn't who i thought i was. i said no matter what, i'd always be there, but that wasn't honest.
Des rires, des chants raniment la bâtisse en ruine. Il y a quelque chose de rassurant dans le craquement du plancher sous leurs pieds, dans ces poutres qui menacent de céder à tout moment, dans cette moisissure qui apparait au plafond, dans le balancement hasardeux des pans de tapisserie qui se décollent du mur… Chacun se permet quelques heures de répit. Mais, une voix grave se détache du brouhaha général. « Que tout le monde se prépare, on part demain. » En guise de réponse, des grognements se font entendre. Aucun d'entre eux n'a envie de quitter cette maison. « Vous préférez vous faire faucher ? » Les râles cessent. Un silence lourd de sens s'installe. Cela fait quatre jours qu'ils se sont installés dans cette villa abandonnée, à l'extérieur de la ville. Quatre jours qu'ils ont un toit au dessus de leur tête, quatre jours de douche froide quotidienne, quatre jours où ils sont (presque) à l’abri du vent… Un luxe que des invalides ne peuvent se permettre. Leur présence sera bientôt remarquée. Il leur faut quitter les lieux avant que ce soit le cas, avant que les autorités ne viennent les faucher.  « Si ça peut m'éviter de voir sa tronche défigurée tous les jours… » Ce murmure au creux de l'oreille de Bo suffit à lui décrocher un sourire. Noam ne prend rien au sérieux, pas même sa propre vie. C'est bien là leur seul désaccord. Aussi, elle tente de le corriger par un léger coup de coude. Il l'esquive aisément. « La raclée qu'il te foutrait s'il t'entendait serait sans doute moins douloureuse et tout aussi efficace. » Un sourire taquin apparait sur le visage du garçon.  « Jepp n'oserait pas toucher son neveux préféré. » Cet homme, qui se présente comme leur leader, n'est pas plus l'oncle de Noam qu'il n'est celui de Bo. Pourtant il fait parti de la famille. Leur famille, celle qu'ils se sont construits. Les Lamb, un groupe d'indésirables réunis pour ne plus survivre, mais essayer de vivre. Noam et sa mère les ont rejoints alors qu'il n'avait qu'un an. Bo, elle, s'allia à eux sept ans plus tard.   Depuis, onze années ont passé. « C'est vrai que vous êtes siiiii proche. » Jepp le déteste. L'inconscience de Noam est la cause de la plupart des problèmes qu'ont connu les Lamb. S'il pouvait l'empaler sans se faire mal voir par les autres membres du clan, il y a fort à parier que son ami ne serait plus de ce monde. L'adolescent s'apprête à répondre mais une voix surplombe la sienne. « Ralf, t'es en charge du feu cette nuit. » Un soupire de soulagement leur échappe : pas de nuit blanche à entretenir les flammes aujourd'hui. « Maintenant, allez vous préparer. »
A ces mots, les deux amis échangent un regard puis se dispersent. Chacun s'affaire, regroupe ses effets personnels… Il ne faut que quelques minutes à Bo pour finir. Sa vie se résume à un sac plastique. Elle le jette dans un coin d'une pièce, celle qui fut un temps devait être une salle à manger, pour marquer son territoire. Puis elle part à la recherche de Noam. Lorsqu'enfin elle le trouve, ce dernier est en compagnie de sa mère, une femme frêle dont le visage est marqué par les horreurs qu'elle a vu, les personnes qu'elle a perdu, l'homme qui préféra fuir plutôt que devoir nourrir une nouvelle bouche… Bo refuse de les rejoindre. Les moments qu'ils partagent sont trop rares.


 La salle à manger s'apparente à présent à un dortoir. A même le sol, des corps se recroquevillent, se serrent les uns contre les autres. Parmi eux, Bo, les paupières closes, la mâchoire tremblante. En cet instant, elle regrette les nuits à surveiller le feu, leur seule source de lumière, de chaleur. Une nouvelle rafale engourdit peu à peu ses membres. Alors, deux mains brulantes se posent sur son dos, parcourent sa colonne avant de saisir ses bras, l'obligeant à se tourner. Noam. Un sourire se dessine sur son visage. La chaleur de leur corps l'un contre l'autre suffit à les réchauffer.
Soudain, un bruit sourd retentit. Le réveil est brutal. Ils se redressent, la respiration haletante, les sens aux aguets. L'esprit embrumé, Bo balaye la pièce du regard. Une épaisse fumée l'empêche de voir ce qui se passe. « On nous a trouvés ! Tirez-vous ! »  Des hurlements, des cris, des bruits d'armes, de corps tombant au sol suivent. Contrairement aux indications données, elle reste figée, incapable de bouger.  « Bo ?! » La main de Noam trouve la sienne et l'entraine. Elle doit courir pour suivre le rythme. Lorsque sa vue lui revient, elle est dans le couloir menant à la cuisine. Elle remarque alors que, de l'autre main, son ami tient sa mère. Elle ne pose aucune question, n'émet aucune résistance, accélère même le pas. Mais Noam s'arrête brutalement, lâche Bo et saisit un couteau au sol. « Par la porte arrière ! » Elle s'empresse de montrer le chemin. Un cri attire son attention. Elle ose enfin se retourner. Son visage blanchit, sa gorge s'assèche. Un policier tient immobile la mère de Noam, une dague serrée contre sa gorge. L'adolescent, à quelques mètres de là, le menace également de son couteau « Lâche la espèce de crevure  ! »  «  Pose ça gamin. Venez tranquillement, toi et ta copine, et personne ne sera blessé. » Il ment. Noam, les traits défigurés par la colère, se tourne vers Bo, la supplie du regard. Deux indésirables face à un valide… Le calcul est vite fait. Ils l'emporteraient, sauveraient sa mère. Mais les pensées de Bo se mélangent. La pression l'emporte. Combien de temps faudrait-il pour que les renforts arrivent ?  Auraient-ils le temps de fuir ? L'homme a sans doute été entrainé, ne ferait-il pas qu'une bouchée d'eux ? L'instinct animal prend le dessus sur la raison, le cœur… Elle fait volte face et court, court aussi vite qu'elle le peut… Elle n'entend qu'à peine le cri déchirant de Noam alors qu'il se jette sur l'homme, le hoquet de surprise de sa mère puis le son d'un impact, un corps qui frappe le sol. A terre, la mère du garçon, les mains sur la gorge, se vide de son sang. Lui se retourne vers le meurtrier, le cogne de tous ses forces mais une seringue se plante dans son cou. Ses forces l'abandonnent, Noam perd conscience.

 turns out, hell does have a bottom and heaven a ceiling.  
Ils ne sont que cinq à avoir survécu à cette nuit et tous se trouvent à présent dans l'un des camps pour invalides, à l'exception de Bo, qu'une part de lui espère morte. Et cela fait trois ans. Trois ans qu'il rumine sa fureur. Trois ans que quotidiennement on le torture, on lui injecte toute sorte de produits, qu'on refuse de le nourrir s'il ne coopère pas…  Trois ans en enfer.  Un enfer auquel il a réussi à échapper, il y a cinq jours. Le chaos occasionné par les valides devenus fou lui a permis de fuir. Depuis, il erre dans les rues de Sacramento dans un piteux état.

Spoiler:


Dernière édition par Bo le Ven 30 Aoû - 21:48, édité 57 fois
 
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